Le jeudi 17 mars 2011 à l’ambassade de Russie à Paris (16e ), le nom du lauréat du concours international d’architecture pour la construction d’un centre spirituel et culturel orthodoxe russe a été prononcé. L’agence d’architecture Sade et Arch Group composée d’une équipe franco-russe s’est vue gagner la compétition. Les travaux estimés à environ 35 millions d’euros commenceront début 2012 et c’est dans le 7ème arrondissement de Paris, à quelques pas seulement du musée Branly et de la Tour Eiffel, que les parisiens pourront découvrir les monuments. Il a été décidé que le centre culturel et religieux russe comprendrait entre autres une église, un séminaire, une bibliothèque, plusieurs salles polyvalentes, des logements pour les séminaristes et un jardin.
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Le défi qui a été lancé aux architectes du concours était de respecter la tradition orthodoxe tout en s’inscrivant dans le monde moderne et le paysage parisien. Ceci n’a pas été évident pour les artistes, même si au final, chacun a réussi à proposer un projet avant-avant-gardiste.
Intéressons-nous plus en détail à l’architecture de l’église orthodoxe. C’est dans l’optique d’un dépassement du mouvement néo-moderne que les architectes ont dû imaginer leur construction. Les seules choses à respecter: l’obligation de voir les quatre côtés du bâtiment, les croix et les coupoles. Mais également, fournir aux expatriés russes un espace de recueillement tout en offrant aux habitants du quartier un bâtiment intégré dans le paysage.
Les gagnants du concours verront l’ensemble de leur travail s’étendre sur plus de 4000 m². Cinq bulbes dorés s’élanceront à 27 mètres au-dessus du sol sur un toit en forme de voile de verre et d’un immense jardin ouvert au public. L’occasion pour les parisiens de profiter d’un nouvel espace vert. Les architectes ont joué sur les jeux de lumière et l’abstraction des formes. Mais ils ont aussi su concilier avec brio tradition et modernité. En effet, les lignes de la construction sont très contemporaines: ils ont voulu quelque chose de «simple, élancé avec de la pierre blanche, épuré et élégant à la fois».
Ses formes originales, ses lignes courbes et son étonnante modernité font de ce bâtiment un petit bijoux spirituel et culturel. J’admire les architectes qui ont imaginé ce bâtiment car ils ont créé quelque chose de contemporain or cela n’a pas du être aisé de toucher aux valeurs et traditions utilisées pour la construction d’un lieu de culte. Je suis impatiente de voir ce que ça donne.
C est très joli, l un des 2 meilleurs projets.Quant on pense que delanoe voulait le proket de Borrel, horrible « origami » archi contemporain..quel gout de chio..
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